Tradition du Jour de l'An Provençal
Il semble que fêter le jour de l'an ne relève pas de la même évidence que les fêtes qui entourent Noël, malgré tout, il était de tradition de visiter sa parenté en cette occasion, plus pour glaner quelques étrennes auprès des oncles et grand-parents que par ferveur familiale. Il faut souligner que le "Père Noël" n'existait pas et que par conséquent les cadeaux de Noël étaient la plupart du temps composés d'offrandes symboliques parmi lesquelles figurait en bonne place l'orange qui à l'époque était un fruit bien exotique.
Petite anecdote, en certains lieux, la coutume voulait que l'on mange ce jour là un coq, le plus gros possible en le farcissant de chair à saucisse, de truffes ou de marrons.
Dans les familles riches, le coq qui symbolisait l'année était accompagné de douze perdreaux pour les mois, les truffes figuraient les nuits et des oeufs les jours.
En cette occasion, les enfants accueillaient le plat en poussant des "cocoricos" ironiques et joyeux.