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CAYENNE PALACE
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12 juin 2014

Orthèse mon amour

 

 

 

kiné

 

10 juin 2014 a été la date de mon débarquement chez le chirurgien afin de connaitre son diagnostic sur mon coude droit, radio à l’appui.

Ce dernier a trouvé que la cicatrice était belle (on n’a définitivement pas le même goût sur les belles choses !) et que j’avais retrouvé de la mobilité.

Les séances chez le kiné jusqu’à présent m’ont permis de débloquer mon épaule, une partie du poignet et du coude.

Au vu de ces dires, je me voyais déjà reprendre le volant de mon bolide et retrouver mes collègues de travail.

1

Et bien non !

“Vous n’y pensez pas  !”

A ces paroles, j’ai eu comme un doute sur la réalisation de mon rêve. “ Vous avez un problème à votre main droite, elle se replie cela est due au maintien trop longtemps de votre coude bloqué dans l’attèle : Vous avez le syndrome de la main de l’accoucheur !”.

2

(photo internet)

Et paf avale la bonne nouvelle Paulo !

Sur ces dires, il m’a prescrit deux mois d’arrêt de travail supplémentaire, une interdiction de conduire et une orthèse sur mesure.

Sur le coup, je me suis dis “Whaou, une orthèse sur mesure trop top”. Oui mais la aussi j’en ai pris pour mon grade !

Je me suis donc rendu au service Kiné de la clinique pour présenter ma petite mimine pour avoir “ce bijou d’avant bras”.

Une fois installé sur une table, on me présente un plateau canadien avec des “clous” en fer ou en acier (peu important la matière ce n’est qu’un détail).

1

Les présentations faites, l’avant bras est installé sur le plateau et je commence à comprendre l’usage des petits “clous” et des trous sur le plateau. Ces derniers sont la pour immobiliser le bras, le poignet et moment ultime c’est la mise en place des “clous” qui deviennent des pics pour étirer et remettre la main et le poignet droit.

A ce moment la, j’ai bien pensé virer une gauche à l’orthopédiste, mais ma diction a été la plus rapide…..Je me suis excusé pour les mots énoncés (il était un peu gras !). A ce moment là, naïf, je pensais que cela était fini. Et bien non ! De sado, je passe Maso, car il faut reculer un “clou” qui m’étire un peu plus la main en arrière à chaque tour…………. Il y avait 7 trous ! !

30 minutes et 5 trous plus tard ( j’en pouvais plus ). L’orthopédiste arrive avec un petit sourire en coin me disant que finalement ce n’était pas si mal et qu’il était en mesure de me faire l’orthèse.

C’est pas trop tôt !  La douleur me fait vibrer la main à croire que les “clous” diffusent de la musique techno.

Je change de table de travail et la, je le vois en train de découper un morceau de plastique qui fait ramollir dans un bain d’eau chaude pour ensuite l’installer sur ma mimine et son poignet.

Il est à noter que cette séance Sado/Maso peut être renouvelée pour un nouvel ajustement du aux exercices chez le kiné qui vont suivre dans les prochains jours.

Quelles ajustements plus tard, je sors du service avec ce nouvel accessoire qui commence à me tenir chaud, les yeux rougis, mais heureux de m’enfuir de la clinique.

12062014 032

Voici, mes dernières aventures pour éviter de faire le canard en ombre chinoise ou saluer comme Elisabeth 2.

A bientôt.

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Commentaires
M
wahou ! je savais pas qu'il existait de tels engins de torture - super impressionnant - enfin c'est pour la bonne cause - parce que la main de l'accoucheur ça t'aurait pas beaucoup rendu service !!
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M
Tu le prends avec beaucoup d'humour ... Un peu barbare l'orthèse mais sûrement efficace. <br /> <br /> Bon courage.<br /> <br /> Bises
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E
Tu m'as bien fait rire mais je compatis à ta mésaventure, cela ne doit pas être marrant. J'espère que cette orthèse sera efficace et que bientôt tout cela ne sera plus qu'un mauvais souvenir.<br /> <br /> bises
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N
Bon courage !!<br /> <br /> <br /> <br /> bises<br /> <br /> <br /> <br /> Nath
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M
Oh que tu as dû être heureux de rentrer à la maison après ce passage sous la torture. Mais parfois il faut savoir souffrir pour réussir ! Si nous connaissions la douleur de toutes les personnes qui doivent se reconstruire après un accident ou certaines maladies, nous prendrions peur. Bon courage pour supporter la chaleur avec cette orthèse, tu en verras bientôt la fin et hop après... les vacances... peut-être !<br /> <br /> Bon weekend, bises. Mireille
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